Exposition "Histoire(s) de graffitis"

6 juin 2018  > 11 novembre 2018 Exposition

Plongez-vous dans l'histoire des graffitis anciens au château de Vincennes !

   

Sur les murs... histoire(s) de graffitis

De la découverte des premiers graffitis à leur transformation progressive en objet d’étude en passant par leur conservation et leur valorisation, partez à la rencontre de ces œuvres fascinantes à l'occasion d'une exposition au château de Vincennes.

Les graffitis racontent les différents usages du monument et ouvrent la voie à une meilleure connaissance des visiteurs et habitants du lieu. Quelques graffitis du parcours de Vincennes seront ainsi mis à l’honneur et associé à des documents qui permettent d’éclairer leurs conditions de réalisation et leur sens.

L'exposition met en valeur les traces historiques que représentent les graffitis en revenant sur leur évolution dans le monde et au fil des siècles. Elle s’interroge sur leur sens, questionne leur conservation et leur patrimonialisation, donne des clés de compréhension de ces témoignages laissés dans la pierre par opportunité ou conjoncture, tant comme œuvre artistique ou esthétique que comme témoignage historique, et aborde enfin son étude progressive et ses échos dans les arts. 

Structurée en cinq parties, l’exposition « Histoire(s) de graffitis » invite ainsi le public à prendre conscience de l’intérêt et de la dimension universelle du graffiti, au sein du château de Vincennes qui conserve lui-même de nombreuses traces, témoins de l’histoire du monument du XVIe au XXe siècle, demeure royale, prison d’État et lieu de visite. 

 

LE GRAFFITEUR ET SES MESSAGES

Choisir de graffiter, c’est vouloir s’exprimer. Mais les sujets abordés sont très nombreux et reflètent les préoccupations humaines à un moment donné. 

- (Se) raconter : chroniques de la vie d’un village, ou narration des aventures d’un prisonnier, le graffiti sert souvent à témoigner des événements, collectifs ou privés, qui perturbent la vie des hommes. Il se transforme aussi parfois en pense bête ou en passe-temps, pour tuer l’ennui, qu’on soit un enfant, un militaire en permission ou un prisonnier enfermé dans sa cellule. 

- Militer : le graffiti dans son essence est acte de rébellion et d’affirmation d’une conviction. On peut en décliner deux angles : celui  de la religion, avec son lexique iconographique de croix, calvaires ou formes d’églises, mais aussi celui de la politique, avec des slogans repris sur les murs pour revendiquer ou défendre une cause. Un des exemples les plus marquants, au croisement de ces deux axes, est le « Register » attribuée à Marie Durand. 

- Créer : le graffiteur utilise souvent sa gravure ou ses dessins pour retranscrire ses émotions, ses fantasmes, son envie d’un ailleurs idéal ou fantasmé. Il illustre ainsi des formes féminines idéales, ou nous plonge dans un monde imaginaire. Le graffiti se rapproche ici de l’univers créatif et artistique. 

   

 

La saison Sur Les Murs 

En organisant cette saison culturelle, sous le commissariat de Laure Pressac, le CMN souhaite valoriser ces nombreux graffitis anciens et faire redécouvrir ces témoignages à fleur de pierre en jouant sur la proximité entre graffiti ancien et contemporain.

Cette saison était par ailleurs l’occasion d’établir une base scientifique pour l’étude des graffitis en recensant ceux présents dans les monuments du réseau du CMN. Une campagne photographique et des recherches sous contrôle d’historiens et d’archéologues ont été réalisées par l’établissement. 

   

Un site internet dédié accompagne enfin la saison en regroupant éléments d’approche du graffiti et informations pratiques : graffiti.monuments-nationaux.fr 

    

Informations pratiques : 

Date : du 6 juin au 11 novembre 2018 

Retrouvez la saison sur graffiti.monuments-nationaux.fr  
et sur les réseaux sociaux #SurLesMurs

   

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